Qui sommes-nous ?
Mais qui sont donc les mystérieux Maïwylou et Yayann ? Est-ce leur
vrai prénom ? Pourquoi font-ils le Transsibérien ? Vous saurez tout et
plus encore (dans la la limite du raisonnable bien entendu) dans cette
page.
Yayann
Je vais peut-être en décevoir certains, mais Yayann n’est pas mon prénom. Eh non, mes parents n’étaient pas bègues quand ils ont choisi mon prénom puisqu’ils m’ont bien appelé Yann ! Lorsque je ne suis pas à voyager (qui a dit « à faire le clochard ? »), je suis un étudiant de 20 ans en Droit à Lyon.
T’es allé où ?
J’ai depuis quelques années eu la chance de toujours plus voyager. Si
j’ai pu accompagner ma famille en Espagne, en Tunisie, au Sénégal, au
Kosovo et en Macédoine, j’ai par moi-même été en Angleterre, en Ecosse,
en Espagne (Barcelone cette fois) et ai effectué un Tour d’Europe l’été dernier.
Le Transsibérien t’en penses quoi ?
Transsibérien. Ce seul mot suffit à faire fantasmer la plupart des gens. Je n’en fais pas exception. Depuis toujours, ce voyage m’a évoqué l’évasion, l’aventure en ce qu’il a de si inaccessible, si mystique. Dans ‘Transsibérien’ il y a tout de même ‘Sibérie’, une des régions les plus inhospitalières du monde, dont l’Histoire a laissé des récits aussi passionnants que terrifiants !
Ayant toujours été séduit par le voyage,
l’entreprendre ne m’a pourtant jamais paru évident, comme si le mythe
est tel qu’il nous paraît impossible à atteindre. Il faudra attendre la
fin de mon périple autour de l’Europe,
véritable projet de longue date, pour que le voyage s’impose à moi.
Étrangement, ce n’est pas plus l’envie d’un autre voyage que la présence
de Marylou qui m’ont convaincu de le faire. En réalité, les deux sont
liés. Marylou m’avait fait part de l’envie que mon voyage en Europe lui
avait suscité. Alors que je n’avais sur le moment pas cette flamme pour
de nouveau entreprendre un si long voyage, par fierté d’une telle
réaction autant que par amitié, j’ai décidé que j’allais lui montrer ce
que c’était de faire un grand périple. C’est à ce
moment là, en Octobre 2011, que l’idée du Transsibérien est venue. Tout
d’un coup, parce que je voulais quelque chose à la hauteur de ce que je
pouvais promettre à Marylou, c’est finalement le voyage qui semblait
peut être le moins réalisable qui m’est venu à l’esprit. Il est vrai
néanmoins que le Tour d’Europe m’avait donné l’assurance nécessaire pour
l’entreprendre, peut-être ne l’aurais-je pas envisagé le cas contraire.
A partir de ce moment là, j’étais lancé dans le projet. Finalement est assez rapidement revenue l’envie mordante
de voyager lorsque j’ai pu constater l’ampleur que représentait
l’organisation d’un tel voyage. Il faut croire que je n’attendais qu’un
nouveau défi pour me motiver, qu’une nouvelle raison de
me prouver et montrer aux autres que je pouvais le faire. Pas que je
voyage pour les autres, non, mais il serait hypocrite de ne pas révéler
que ça rentre en compte. Tout le monde veut revenir avec la plus belle
photo, faire la chose que personne n’a faite… ce n’est donc pas un trait
qui m’est propre, je suis juste humain. Mais néanmoins, comme je l’ai
dit, ce n’est pas la principale motivation d’un voyage. Avoir vu
uniquement pour dire «je suis allé » ne m’intéresse pas, je laisse ce
type de tourisme aux autres. Ce sont bien la rencontre, l’échange et la découverte
qui forment mes principales motivations. Ce dont j’ai besoin c’est de
vivre mon voyage de la manière la plus aventureuse possible et non pas
seulement à travers l’objectif d’un appareil photo ou les murs d’un Club
Med, car seule l’audace permet de rencontrer, d’échanger et de
découvrir un maximum le pays que l’on visite.
C’est fort de ce principe que le Transsibérien s’est imposé pour moi, tout comme mon Tour d’Europe, comme un voyage nécessairement inconfortable. En effet, au-delà du plus faible coût que cela représente, seuls l’inconfort et l’inconnu nous donnent les moyens d’atteindre l’aventure que nous souhaitons. Comment s’émerveiller pleinement lorsque l’on voyage dans des conditions habituelles, connues, maîtrisées ?
C’est ainsi que je me fais une joie de passer mes nuits chez l’habitant ou dans la tente en faisant du camping sauvage, de visiter des villes allant de la Saint Pétersbourg des Tsars à l’Impériale Pékin, de faire des randonnées aux milieu des eaux profondes du Lac Baïkal, sur la Grande Muraille de Chine en passant par les infinies steppes Mongoles et enfin surtout de prendre le mythique Transsibérien sur les traces de Michel Strogoff.
C’est qui Maïwylou pour toi ?
Maïwylou est une fille que j’ai connue au lycée et avec laquelle j’ai fait du théâtre. Une complicité est tout de suite née entre nous en raison de son ouverture d’esprit et son humour facile. Le fait que l’on se soit suivi au début de mes études à l’Université n’a fait que conforter cette idée. Si Maïwylou est un clown né (qui aime autant faire rire que rigoler !), j’apprécie également son approche concrète des rêves, sa vision du monde haute en couleur et surtout sa très grande gentillesse. Ce sont ces qualités-là qui ont su me séduire chez elle et m’ont convaincu d’entreprendre le Transsibérien à ses côtés. Même si je ne doute pas que je vais découvrir de nombreuses facettes que seuls des gens la côtoyant constamment connaissent, je la sais motivée et capable de faire passer le voyage au-dessus des agacements ponctuels.
Maïwylou
Marylou Balestriero, née le 25 Octobre 1991 de parents instit’ et aînée d’une fratrie de trois.
Ah si ça pouvait être aussi simple de s’introduire… Mais il faut bien se lancer dans les détails à un moment donné. Avant de commencer, il est préférable que vous ne vous attendiez pas à quelque chose de très intellectuel de ma part, d’ailleurs ce blog n’est pas vraiment fait pour. J’essaierai juste de retranscrire avec mes mots ce que je vois et ressens, ce qui me semble déjà assez complexe. Bon allez c’est partoche la brioche!
Petit recapépet rapide : Après un bac littéraire option théâtre au lycée Parc Chabrières a Oullins (69),
pensant vouloir m’engager dans une carrière journalistique, je me suis
inscrite en science politique à l’Universite Lumiere Lyon II. Je me suis
finalement rendu compte que ce n’était pas my cup of tea! Je suis alors
partie neuf mois en Angleterre, en tant qu’au-pair, dans un petit
village à côté d’Oxford. Mon but était d’apprendre la langue pour me réorienter vers des études de langues.
Mais finalement, étant une passionnée des Arts de la scène, je suis actuellement en attente de réponse pour entrer au DEUST de théâtre sur Aix-en-Provence en septembre.
Comme beaucoup, j’ai passé mon Bafa. J’ai par ce moyen acquis de l’expérience dans le domaine de l’animation depuis 2009 (environ 13 semaines dans différents centre de loisirs et 1 semaine en colo adaptée).
Côté sportif … J’ai pratiqué beaucoup de danse et aujourd’hui, j’aime aller courir 20-25min de temps en temps.
Je pense être quelqu’un de joyeux et j’aime vivre de nouvelles expériences, même si celles-ci m’effraient toujours un peu (beaucoup) avant de les commencer. Même si j’adore lire, j’ai beaucoup de mal a finir les livres que je commence a lire. L’endroit où je me sens le mieux est la montagne. J’ai une peur maladive des araignées (j’ai aussi peur de tout autres sortes d’animaux ou d’insectes… Quoique je commence à me faire aux chats ces derniers temps!)…
Je pense avoir fait le tour… Vous en saurez sûrement plus sur moi à la lecture de ce blog!
T’es allé où ?
A ma naissance, mes parents ont acheté un ‘Trafic’ bleu, aménagé en camping car, ce qui nous permettait de voyager plus facilement. C’est sûrement dans le Camion Bleu que mon envie de voyager est née. Avec le Camion Bleu nous sommes allé en Grèce (dont je n’ai pratiquement aucun souvenir tellement j’étais jeune), en Corse, dans les Pyrénées, dans les Alpes, sur la Cote d’Azur, au bord de l’Atlantique… Puis commençant à se faire un peu vieux, le Camion Bleu nous a abandonné. Alors sans lui, nous sommes allé en Bretagne et en Tunisie (ce dernier voyage était un voyage organisé, c’est-a-dire que l’on était en groupe et que l’on suivait un parcours très touristique. Ce fut quand même de fantastiques paysages auxquelles nous avons fait face!).
Je suis allé une semaine en Allemagne deux années de suite grâce aux voyages scolaires. J’ai aussi fait deux semaines de “stage d’anglais” en Angleterre en Avril 2009 avant mon bac, mais je vous le déconseille fortement ! Nous étions dans une sorte d’église mal aménagée pour des cours, il n’y avait que des français, les cours n’étaient pas si intensifs que ça…Et au final, ça coûte la peau des fesses! Et pour couronner le tout, même en ayant bossé, j’ai eu 8 au bac (ça, ce n’est absolument pas de leur faute, mais je le précise pour montrer a quel point les progrès ne sont pas flagrants)! Donc ne vous fiez pas à toutes ces publicités pour devenir “billingue en deux jours” ! Si vous voulez vraiment apprendre une langue partez quelques mois dans un pays, évitez les personnes qui parlent votre langue maternelle, et l’affaire est dans l’sac ! Bref, je m’égare…
Enchaînons justement sur cette dernière année en Angleterre. Parce que oui, partir en Angleterre c’est bien beau, mais j’étais aussi venu voir un peu de paysage. Donc j’ai visité Oxford, Londres, Cambridge, York, Bath, Bicester, Bournemouth et Brighton… Et je vais sûrement avant mon départ aller sur Stratford-Upon-Avon (la ville où est né Shakespeare). Je suis allé un week-end en Irlande, voir une amie, Marion, comme elle habitait sur Bray pour trois mois, nous avons vu un petit bout de la côte Est de l’Ile et j’ai eu le droit a une visite guidée de Dublin.
Avec Marion et Charlotte (une autre amie) nous avons fait un voyage de deux semaines en Ecosse. Nous avons eu la chance de découvrir Edimbourg, Glasgow, Fort William, Mallaig, nous avons fait quelques randonnées sur l’Ile skye (autour de Portree), au Loch Ness et à Glen Cannich. Ce voyage m’a permis de comprendre la manière dont je concevais les voyages et comment je voulais les organiser. Car bien que ce voyage fut rempli de paysages somptueux,
j’ai été déçue car par manque d’organisation je n’ai pas pu aller dans
tous les coins que je désirais. Mais je ne regrette en rien l’expérience. Loin de là! C’était mon premier grand voyage, et j’en retire beaucoup de choses qui pourront me servir pour les prochains.
Le Transsibérien t’en penses quoi ?
“Peu Importe la couleur de mes pompes
Puisqu’elles m’ont amené chez vous
Peu Importe si la route était longue
Puisque la route avait du goût”
(N&SK Peu importe)
Il y a quelques mois j’écoutais cette chanson en me disant que c’était bien beau de chanter tout ca, mais au final, ce n’était pas une chose qui pourrait m’arriver! Maintenant je l’écoute et je me dis : “Ouaou ! Finalement c’est pas si inaccessible que ça !”
Partir avec un gros sac-à-dos a été un de mes premiers rêves. Et je ne savais pas que je le réaliserais si vite et en plusieurs fois en plus… Après l’Ecosse, me voilà dans quelques mois envolée pour l’autre bout du monde. Si c’est pas fou ça!
Deux principaux faits m’ont permis de prendre conscience que ce projet était réalisable et que je voulais y participer. Premièrement, avec le tour d’Europe de Yann, j’ai eu la preuve que construire un aussi ambitieux projet n’était pas destiné qu’aux autres. Deuxièmement, je finis actuellement une année en Angleterre en tant qu’au-pair et cela peut paraître être un cliché, mais le fait d’être seule face à moi-même la plupart du temps et de sortir de mon cocon familial m’a permis de définir un peu plus ce que je voulais faire de ma vie. Découvrir le monde est devenu quelque chose d’essentiel.
Pour être tout à fait honnête, l’idée de Transsiberien
ne me serait jamais venue à l’esprit. Je ne connaissais que de nom et
voyais très vaguement les pays qu’il traversait. Mais ce nom m’inspirait
l’Aventure avec un grand A ! Et signifiait aussi parcourir un grand nombre de kilomètres, de rencontrer differentes cultures, totalement différentes de la mienne, et puis prendre le train quoi !
A vrai dire, en acceptant ce voyage je ne savais pas vraiment où je m’engageais.
Maintenant, je me renseigne tout de même avant le grand départ car
je ne veux pas partir ignorante de là où je vais. Je sais que si je ne
connais rien au sujet de ces pays, j’en profiterais moins que ce que je
voudrais en profiter. Et un tel projet mérite une grande implication! Je ne repartirai pas par le Transsiberien dix fois dans ma vie… Je suis en soif d’apprendre sur ces pays, qui, plus je lis sur eux, plus me semblent attractifs!
C’est qui Yayann pour toi ?
Nous suivions l’option théâtre au lycée, c’est là que nous nous sommes rencontrés. Je ne me souviens pas vraiment quand exactement notre amitié est née. Tout comme cette idée de voyager ensemble, cela s’est sûrement fait naturellement. Ce que je peux constater c’est que plus je le connais, plus ma confiance en lui grandit, ce qui est primordial, selon moi, dans une amitié. J’aime sa sincérité et son ouverture d’esprit. Je sais qu’avec Yayann, il n’y a pas de sujets tabous!
Je ne pense pas qu’à l’heure actuelle je serai partie avec quelqu’un d’autre que lui. Comme je l’ai dit plus haut, par son tour d’Europe j’ai compris que ce genre de grande Aventure n’était pas destinée qu’aux autres, alors quand il m’a proposé de partir pour le Transsiberien, je savais que c’était un projet sérieux pour lui. N’étant jamais partie dans ce genre de voyage, le fait qu’il ait déjà été confronté à une expérience similaire, m’a beaucoup rassurée. J’apprends beaucoup auprès de lui et je lui ai demandé pas mal de conseils pour mon voyage en Ecosse, sur l’organisation et sur les lieux à visiter aussi, puisqu’il y a déjà été en Septembre 2010.
J’ai tout simplement hâte de partager cette expérience humaine avec lui.
LouiZélène a écrit le 04-06-2011
RépondreSupprimerMama Mia ! ça y est c’est pour de vrai ! C’est pas de la fausse ! C’est pas pour rire ! Le Transsibérien vous attend !
Heureusement qu’il y a l’idée du Blog, la conception du blog et la réalisation du blog ! C’est déjà un véritable plaisir que de vous lire, l’un, l’autre…
D’ici votre départ je me bloque, on se blogue, tout le monde se blogue, je fais circuler l’adresse du blog. Et Yann, blogue à part… un barbec t’attend à la maison avant votre départ ! Biz de Lou
Germaine Alisou a écrit le 05-06-2011
RépondreSupprimerwouah!!!! ma cousine devient grande!!! :)
franchement chapeau, ça va être génialoume!!!! ^^
profite, admire et emmène moi avec toi dans ta valise, je commence un régime pr rentrer dedans!!
je suivrais de très près ce blog (en passant bravo à tous les 2 il est super!! :) )
et en route mauvaise troupe!!!!
Profitez bien les 2 aventuriers!!!
bisous bisous germaine!!!! <3
morillo maurice a écrit le 27-06-2011
RépondreSupprimerbravo la jeunesse, j’espère que ce grand voyage vous
apportera beaucoup de connaissances, de la joie,
certains désagréments inévitables et de bons souvenirs.
bonnes chance à tous les deux. bisous.
bien sincèrement. maurice.
Catherine SEGOUFFIN a écrit le 31-07-2011
RépondreSupprimerMagnifique ! cà c’est ce que j’appelle un sacré démarrage dans la vie ! bravo Marilou ! je viens justement de voir « des Racines et des Ailes » sur 5 groupes (1 famille, 2 amis par internet, un couple sponsorisant des jeunes sportifs africains etc..) partis faire un périple à travers le monde avec différents objectifs mais avec un fil rouge commun à tous « sortir de sa vie et de son environnement pour s’ouvrir à la vie avec un grand V et développer un esprit libre ».. bises à toi et à ton ami Yann qui m’a l’air d’un bon « coach voyageur » Catherine
Maïwylou et Yayann a écrit le 03-08-2011
SupprimerSalut Catherine !
Merci beaucoup pour ton message ! C’est un fabuleux voyage effectivement et nous en profitons pleinement !
A très bientôt !
Des bisous à toute la famille !
Marylou
Jourdan Odette a écrit le 10-08-2011
RépondreSupprimerCoucou Marylou !
Une belle aventure que voilà…
En effet, le virus se prend jeune et je te souhaite ainsi qu’à Yann beaucoup de plaisir sur cette route .
Vous allez vivre quelque chose de fabuleux !…
Moi aussi, je vais suivre votre parcours et vous encourage de tout coeur.
De gros bisous d’une CommeEll’Dienne !
Odette