The Great Wall… Finally !

 


Un réveil matinal, un taxi direction la gare routière de Pékin, un petit déjeuner au Mcdo et une erreur de la caissière du bus, qui nous fait payer 5Y au lieu de 25Y… La journée ne commence pas trop mal !

Après une petite heure de bus, nous arrivons à Huairou, la ville où nous devons prendre un taxi pour nous rendre à Jiankou un village au pied de la muraille de Chine. Nous ne sommes pas encore sortis du bus que plusieurs chauffeurs de taxi sont amassés à la sortie pour nous proposer leurs meilleurs prix ! Suite à quelques négociations, nous voilà dans un taxi… Notre dernier transport avant d’arriver à la Muraille ! Le trajet est long, plus long que ce que l’on pensait, nous passons par de petits villages où je remarques des piscines vides, suivons des routes longées par des chevaux, enchaînons virages sur virages, apercevons de temps à autres des pans de la muraille, jusqu’à finalement arrivés à Jiankou.

Un vrai petit village. Nous avons absolument besoin d’un ravitaillement d’eau ! Un groupe de chinois nous accoste en anglais, nous leur expliquons que nous cherchons à acheter de l’eau ! Il nous emmène à l’auberge de jeunesse où ils passeront la nuit, et nous invitent même à venir manger avec eux. N’ayant pas la masse de temps sur la Muraille nous refusons l’offre, achetons notre eau et nous élançons vers la Muraille ! C’est parti !

Pour l’instant le chemin est clair, goudronné par endroit, nous croisons un groupe de jeunes chinois qui semblaient attendre des passants pour prendre une photo de groupe, ce que l’on fait. Puis nous continuons notre route ! Un panneau nous indique avec une petite touche d’humour de ne pas salir le domaine. Ca y est nous entrons dans des chemins moins bien tracés, et après quelques minutes de marches, nous voilà face à un panneau blanc écrit de rouge… Le genre de panneau qui te dit : « Attention vous allez tous mourir », du moins c’est comme ça qu’on l’interprétera ! Des moustiques de partout ! Pause bombe anti-moustique obligée ! Et des chenilles… Rayées de jaune et de noir ! Nous continuons notre chemin, dans la forêt. J’ai l’impression d’avancer à l’aveuglette. Le chemin sous nos pieds est tracé, mais le feuillage est tellement épais qu’on ne peut voir nos pieds ! La chaleur commence à devenir insupportable ! Nous n’avons pas tant d’eau que ça et comme nous savons que la Grande Muraille n’est pas loin et qu’arrivés en haut, nous mangerons, enfin, nous nous préservons un peu. Mais ça y est ! Nouvelle épreuve ! Monter cette montée ! Dernière ligne droite avant de toucher une pierre de la muraille ! L’effort et la chaleur réunis sont assez difficile à gérer pour moi, je m’arrête presque tous les cinq mètres !

Au loin j’entends Yann qui crie : « Ca y est on y est !!! »

J’essaye de me reprendre ! Et ça y est, je vois moi aussi le mur ! Ca y est ! Quel bonheur ! Ca y est nous y sommes enfin ! Sur cette Grande Muraille de Chine ! Ouaou ! Quelle joie !

Pour profiter de cet instant unique, nous nous posons quelques minutes à regarder la majestueuse Muraille !

Mais déjà des gens arrivent… Pas si perdu que ça finalement ! Tout au long de notre ascension nous entendions des cris humains, voici les visages de ces cris alors ! Nous montons en haut de la tour la plus proche pour prendre notre repas. Monter en haut de cette tour fut encore tout une aventure pour moi, sentant le vide sous mes pieds… et une fois en haut, préparant le repas, je me laisse surprendre par une de ces bestioles jaune et noir ! Bah ! Nous ne pouvons manger tranquilles ! Il y a deux ou trois tours visibles aux environs, des petits groupes de chinois sont sur chacune des tours et se crient des choses, que nous ne comprenons pas… Certains même nous prennent en photo ! Et nous reprenons la route.


Jiankou est une partie de la muraille qui n’est pas du tout rénovée. Pour l’instant nous marchons sur la Muraille elle-même au milieu des arbres… Mais nous nous attendons à chaque moment à devoir faire un gros détour par les forêts si la muraille est trop cassée ou pentue. Et d’ailleurs le moment est venu. Il nous faut escalader cette petite « rambarde » pour arriver dans un chemin qui longe la muraille. Il faut croire que Yann a pris l’habitude chinoise de tout filmer… Puisqu’il me filmera, en galère dans ce moment de peur totale. Mais nous voilà donc sur le chemin ! Malgré qu’il soit pentu, le chemin est praticable, mais nous nous retrouvons face à un rocher à un moment. Il faut donc le contourner. Yann me guide (sans caméra à la main, ouf!), heureusement ! Et j’arrive de l’autre côté le cœur battant mais c’est fait ! Il m’apprendra par la suite que j’ai écrasé (AVEC MA MAIN) une araignée… Nous marchons et marchons ! Nous rencontrons une australienne qui se repose et nous dit que nous allons croiser ses deux amis sous peu, et qu’ils possèdent une très bonne carte de cette partie de la muraille. Nous les croisons, papotons un peu et reprenons nos bonhommes de chemin respectifs.

Je ne sais plus si c’est avant où après leur rencontre, mais nous avons descendons deux côtes bien pentues. Super Yayann était là pour m’aider encore une fois, allant même jusqu’à s’occuper des deux sacs à la fois ! Y a pas à dire, je fut chanceuse ! Ces deux descentes m’ont procuré une certaines dose d’adrénaline, un peu comme sur l’île d’Olkhon sans toutes les pensées négatives !

Après ces deux grosses descentes, nous voilà arrivés sur du plat, ou du moins du moins pentus et c’est donc MP3 aux oreilles que nous finissons notre journée ! La dernière difficulté du jour est de monter en haut de la tour détruite sur laquelle nous voulons dormir !

Arrivés en haut, nous plantons la tente, préparons un petit feu, et mangeons. Nous profitons de notre soirée au calme. Nous regardons le feu en écoutant Beirut. La nuit est déjà tombée depuis longtemps, mais il n’est pourtant que 20h quand nous allons nous coucher. Demain nous commencerons notre dernière vraie journée de voyage…

Maïwylou

Commentaires

  1. Pierre a écrit le 28-03-2015


    Pourquoi cet anglicisme ridicule : The Great Wall… Finally ! ???… Dites-le en français ou… en chinois !…

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    Réponses
    1. Maïwylou et Yayann a écrit le 11-04-2015


      L’avantage d’avoir un blog est de n’avoir aucune prétention journalistique, et ainsi, dire… ce que l’on veut !
      A vrai dire, j’aurais tendance à être en accord avec vos propos en règle générale. Seulement, il faut vous replacer dans le contexte du voyage, où l’anglais est la langue principale de communication ! Elle est donc parfaitement pertinente ici.

      Yayann

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